Réussir le concours de Bibliothécaire d’État externe : le témoignage de Camille

Lauréate du concours de Bibliothécaire d’État externe en 2022, Camille a accepté de partager son expérience avec nous.

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

Après mon obtention de l’agrégation d’anglais, j’ai enseigné en lycée pendant six ans. Je n’ai jamais travaillé dans une bibliothèque ; ma seule expérience professionnelle proche de ce domaine, c’est que pendant ma deuxième année de master, j’ai été chargée d’un cours « Info-doc » pour des étudiants de licence.

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer ce concours ?

Je ne me voyais pas faire le métier d’enseignante toute ma vie, et j’ai toujours admiré les personnes qui ont eu plusieurs expériences professionnelles dans leur parcours. Initialement, je comptais essayer d’obtenir un poste dans l’enseignement supérieur, en classe préparatoire aux grandes écoles ou à l’université, mais c’est difficile à obtenir (mes premières démarches entreprises dans ce sens ont été infructueuses). De plus, je me suis rendu compte que j’avais envie de changements plus profonds que cela. J’ai eu l’idée de me reconvertir dans le domaine des bibliothèques (en partie grâce à des entretiens avec une conseillère ressources humaines à l’Éducation nationale), mais j’ai décidé de ne passer que les concours d’État, pour travailler dans une bibliothèque universitaire et ainsi retrouver un public étudiant.

  • Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque  ?

Non, je n’ai pas d’expérience du terrain !

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle (approximativement ?)

J’ai eu la chance d’obtenir un congé de formation professionnelle de 10 mois, donc j’ai pu me consacrer complètement à la préparation du concours. J’ai commencé à travailler plutôt sérieusement dès l’été, avec des lectures de culture générale et grâce aux ressources d’initiation au métier sur la plateforme Moodle de la formation CF2ID. Chaque mois, j’étudiais les documents d’un nouveau module, mais ce n’est pas l’initiation métier qui me prenait le plus de temps : comme je passais les concours externes, je devais surtout me concentrer sur la culture générale, donc j’ai beaucoup lu. J’aurais du mal à dire combien d’heures je travaillais par semaine ; comme c’était mon unique travail, cela représentait au moins 35 heures hebdomadaires, mais comme indiqué plus bas, j’essayais de faire des choses utiles tout au long de la journée… Je n’ai pas vraiment fait de planning au préalable, je cherchais juste à travailler un maximum, je faisais les devoirs blancs quand ils étaient disponibles etc.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

La préparation chez CF2ID m’a énormément aidée. En plus de toutes les ressources (vidéos, fiches de cours, bibliographies…) disponibles sur la plateforme Moodle et grâce auxquelles on peut travailler en autonomie, je pense que c’est le suivi des formateurs qui permet de maximiser les chances de réussite. En effet, ils savent ce qui est attendu pour les épreuves et aident vraiment à acquérir la méthodologie. Les corrections personnalisées des exercices et des devoirs blancs ainsi que les oraux blancs sont donc extrêmement utiles pour savoir ce qui va, ce qui a besoin d’être amélioré et comment. Les formateurs sont très disponibles : quand on les contacte pour leur poser des questions (et/ou pour partager nos inquiétudes et nos doutes…!), ils nous répondent très rapidement. Par conséquent, je ne peux que recommander à celles et ceux qui veulent passer des concours et qui ont la possibilité de s’inscrire à une formation chez CF2ID de le faire.

  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

En dehors de la formation chez CF2ID, je pense que ce qui m’a le plus servi, cela a été de suivre l’actualité avec un travail de veille documentaire assez approfondi. Personnellement, j’ai utilisé l’application Feedly sur mon téléphone, afin de m’abonner aux flux RSS de plusieurs sites (des pages gouvernementales, des journaux, des blogs…). Tous les jours, j’avais entre 150 et 200 ressources qui étaient agrégées sur cette application (il y en avait moins le weekend ce qui était agréable…!). Je passais la liste en revue et je sélectionnais les articles qui me semblaient les plus intéressants à lire (généralement une vingtaine par jour) : je les lisais, et je prenais des notes. Cela me faisait des fiches de révisions très utiles en vue des épreuves (beaucoup de mes exemples à l’écrit comme à l’oral sont venus de ce travail). C’était chronophage (je pense que j’y passais en moyenne deux heures par jour, donc il fallait vraiment que je le fasse tous les jours car sinon j’accumulais du retard et cela devenait compliqué…), mais intéressant et très utile.

L’autre conseil que je donnerais aux futurs candidats pour bien suivre l’actualité, c’est d’écouter la radio pendant tous les temps « morts » de la journée. Personnellement j’ai écouté des centaines d’émissions, en grande majorité sur France Culture : pendant toutes les corvées ménagères, pendant des trajets etc., j’écoutais des podcasts. Je crois qu’au minimum j’écoutais la radio pendant deux heures chaque jour, et là encore cela m’a été très utile : je prenais des notes des podcasts les plus intéressants pour pouvoir réviser, mais j’ai plutôt une bonne mémoire auditive donc aux oraux j’ai pu utiliser un exemple que j’avais entendu juste une fois dans une émission de France Culture. Il ne faut pas hésiter non plus à regarder des documentaires ou aller au musée : là encore, cela m’a donné des exemples pour les épreuves. Enfin, j’ai suivi plusieurs conférences / tables rondes organisées par des professionnels des bibliothèques (la Bibliothèque publique d’information en organise souvent par exemple) : elles sont la plupart du temps disponibles en ligne ce qui est pratique, et je pense qu’elles permettent d’avoir une bonne idée des préoccupations actuelles et des évolutions dans ce milieu professionnel.

Du grade d’adjoint à la réussite au concours d’attaché d’administration, le parcours remarquable de Vincent

C’est en 2015 que nous avons fait la connaissance de Vincent Kuznicki. A l’époque il était adjoint territorial du patrimoine et souhaitait se préparer aux concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques, de rédacteur territorial et d’animateur territorial. Il a réussi ces trois concours la même année puis progressé dans les grades de la catégorie B avec les examens professionnels.

En décembre 2021, il est lauréat du concours d’attaché territorial d’administration – spécialité animation. Il témoigne pour CF2ID.

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

Diplômé d’un DESS de Droit et politiques des professions et activités artistiques et d’une maîtrise d’histoire de l’art, j’ai été recruté pour travailler à la direction culturelle de ma collectivité territoriale (commune de 50 000 habitants) suite à des CDD puis à ma réussite au concours d’adjoint principal du patrimoine.

Quelques années plus tard en tant que responsable des publics de différents services patrimoniaux, souhaitant évoluer professionnellement, j’ai réussi grâce à CF2ID à devenir assistant de conservation, mais également rédacteur et animateur territorial. Par peur d’échouer à ces concours de catégorie B j’avais tenté les trois, et j’ai finalement choisi de devenir rédacteur dans l’espoir d’avoir davantage de perspectives professionnelles notamment dans la culture en tant que spécialiste de la médiation, diffusion, valorisation, mais également en tant qu’administratif dans le domaine culturel.

Puis, toujours grâce à CF2ID surtout pour la préparation des épreuves orales, j’ai obtenu mes examens professionnels de rédacteur principal de 2e classe puis de 1ère classe. Souhaitant faire valoir mon expérience professionnelle en tant que responsable adjoint d’un autre service patrimonial, j’ai alors décidé de tenter le concours d’attaché territorial que j’ai réussi grâce encore à l’expertise, aux conseils et à l’indéfectible soutien de CF2ID !

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer ce concours ?

Mes motivations reposaient sur l’envie d’être investi de plus de responsabilités surtout dans le domaine culturel. Je souhaitais en effet assumer davantage de missions de conception et de mise en œuvre des politiques culturelles, mais aussi prendre une part plus importante au développement et l’animation culturelle ; tout cela, sans oublier le souhait d’une reconnaissance de mon expertise des publics et de la démocratisation culturelle, et dans la mesure du possible, d’opportunités de mobilité au sein de différentes collectivités mais toujours au profit du service au public.

  • Comment vous êtes-vous organisé pour cette préparation ?

Sans travailler continuellement, je n’ai toutefois jamais arrêté de m’informer depuis une quinzaine d’années sur le patrimoine, la culture, la culture territoriale, la fonction publique… Avec patience et persévérance, entre les concours d’adjoint et de rédacteur, mais aussi les examens professionnels (plus abordables que les concours et permettant de garder confiance en moi), la régularité m’a permis de tenir et de réussir ce concours d’attaché. De plus, la lecture de l’actualité (survol quotidien de La Tribune de l’Art, Localtis et Le Monde) a été fondamentale pour la mise en cohérence de mes connaissances sur l’administration territoriale. Ainsi, avec le temps, le travail a porté ses fruits.

  • Quel a été l’apport de CF2ID ?

CF2ID et moi, c’est une longue histoire, car j’ai toujours fait appel à eux. J’ai d’abord suivi leur formation de catégorie B pour assistant, formation tellement bénéfique qu’elle m’a offert d’obtenir également le concours de rédacteur (et d’animateur). Étant moins à l’aise à l’écrit qu’à l’oral, leur méthode, leurs conseils avisés, leur disponibilité et leur réactivité m’ont étaient d’une très grande aide pour acquérir des automatismes maximisant ma rapidité notamment de lecture dans les épreuves de 3 et 4h.

Par la suite, pour les examens et le concours d’attaché, c’est surtout leur finesse d’esprit qui m’a permis de lécher mes présentations à l’oral (de 5 ou 10 minutes tant sur le fond que sur la forme). La pertinence des questions notamment de mise en situation m’a ainsi assuré de développer un argumentaire élaboré et ordonné ; elle m’a obligé à aborder à la fois un sujet de manière général en le contextualisant, mais également en l’illustrant par des exemples étayés.

Enfin, l’accompagnement individuel, étant un grand luxe, a optimisé plus rapidement et efficacement mes compétences (plutôt que confondu dans une masse hétérogène). De plus, parler à bâton rompu m’a surtout autorisé à avoir toutes les réponses à mes questions. Pour conclure, leur professionnalisme, leur perspicacité, leur bienveillance et leur écoute nourrissent les échanges et permettent de relativiser les pressions qu’on peut s’imposer et de toujours garder confiance en soi.

  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

Je cautionne totalement et recommande grandement CF2ID car outre la formation en distanciel de l’IEP de Lyon, qui est très bien dans une autre mesure, les préparations aux concours du Cnfpt ne m’ont pas apporté l’accompagnement que je cherchais. CF2ID est donc un investissement, mais qui offre de riches perspectives, car ils permettent d’acquérir des réflexes de compréhension et d’exécution se révélant tôt ou tard payants.

D’ailleurs, il ne faut pas baisser les bras, mais croire jusqu’au bout à ses chances de réussite. Faîtes-vous confiance, car si CF2ID est indispensable, il n’est pas responsable de tout , ni de vous !

Se préparer au concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques : le témoignage de Clémence

Admissible au concours externe de Bibliothécaire territorial et lauréate du concours externe d’Assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques principal de 2e classe, Clémence Macé a bien voulu nous livrer son témoignage.

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

J’ai effectué des études en arts et en sciences humaines : j’ai une licence d’arts du spectacle (théâtre et cinéma) et d’histoire de l’art ; et un master 2 interdisciplinaire histoire, histoire de l’art, littérature. Parallèlement à mes études, je travaillais en tant qu’étudiante vacataire en bibliothèques (à l’université et au sein d’un réseau de lecture publique) – pour gagner un peu de sous ! Et être un peu indépendante… Mais je m’y plaisais beaucoup ; à tel point qu’à la fin de mon master, je me suis dis que je me voyais bien y travailler de manière plus sérieuse. J’ai donc décider de passer le diplôme de Cadre opérationnel des bibliothèques et des centres de documentation de l’Enssib (formation professionnalisante d’un an, de niveau III).

A la suite de ce diplôme j’ai pu travailler en CDD pendant 4 ans en bibliothèque universitaire (un contrat de bibliothécaire assistante spécialisée et chargée de communication). Et puis… en étant en CDD on est vite renvoyé à la nécessité de passer les concours. Du côté des bibliothèques universitaires (concours d’État), je n’arrivais pas à avoir le concours. Et je sentais que ce n’était pas tout à fait ce que je voulais. Au terme de ce contrat, j’ai réfléchi à ce qui faisait le plus sens pour moi. Et je me suis rendu compte que j’étais plus intéressée par l’accès à la culture pour tous (et pas uniquement pour un public universitaire). J’ai donc choisi de passer les concours des bibliothèques territoriales : j’ai passé la même année les concours de bibliothécaire (admissible) et d’assistante de conservation principal de 2e classe (admise).

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer ce concours ?

Un besoin de stabiliser mes choix et surtout d’affirmer mon parcours : le format CDD était une très grande source de stress pour moi (avec chaque année un doute sur la possibilité ou non de renouveler mon contrat). Et puis, en préparant le concours, j’ai découvert tout ce qu’impliquait d’être fonctionnaire : notamment le rôle premier qui est vraiment d’être au service de la population, de répondre à un besoin d’intérêt général (ici un besoin d’accès à l’information, à la connaissance, à la culture) et cela a donné encore plus de sens à ce choix de travailler en bibliothèque publique.

  • Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque et si oui comment l’avez-vous trouvée ?

Oui il y a eu ces deux expériences : durant mes études j’ai réussi à être étudiante vacataire grâce à des candidatures spontanées : aussi bien en université qu’en bibliothèque de lecture publique. Cependant, j’avoue dans les deux cas avoir reçu des soutiens à ma candidature (en Master, un enseignant d’histoire qui m’encadrait pour mon mémoire a soutenu ma candidature) ; en lecture publique, j’avais aussi effectué un stage de deux mois au sein d’un fonds patrimonial, dans le cadre de mon Master… on me connaissait donc un petit peu.

Pour le CDD de 4 ans par contre, c’est vraiment le diplôme de Cadre opérationnel des bibliothèques et des centre de documentation de l’Enssib qui a consolidé mon CV. Très peu de temps après avoir obtenu le diplôme, j’ai répondu à beaucoup d’annonces publiées sur le site services-emploi/stages de l’Enssib. Et j’ai eu une réponse positive assez rapidement.

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle (approximativement ?)

Sur 5 mois j’ai d’abord travaillé le concours de bibliothécaire (4 heures de travail par jour je dirais). J’avais fais un rétroplanning à partir des différents axes de travail présentés sur la plateforme de formation de CF2ID. Je savais que les semaines 1 et 2 j’allais par exemple travailler l’environnement professionnel et les deux semaines d’après un autre thème etc. Chaque jour, je divisais aussi mon temps de travail : un temps dédié à la méthodologie des épreuves ; un temps dédié à assimiler des connaissances (beaucoup de prises de notes, de fiches!).

Même si j’ai été admissible et non admise au concours de bibliothécaire, ce travail préalable a été vraiment bénéfique pour le concours d’assistante de conservation principale de 2e classe. Car ensuite il s’agissait seulement de réviser : révision de la méthode de la note synthèse en m’entrainant cette fois à faire ce travail en 3H (et non 4h comme c’est le cas pour bibliothécaire). Puis une fois l’écrit passé, je dirais que j’ai révisé pendant un mois environ 2-3 heures par jour. J’ai aussi beaucoup regardé parallèlement beaucoup l’actualité professionnelle et culturelle : la Gazette des communes, les titres du site Livre Hebdo, Archimag, Actualitté et puis le Monde etc. J’avais un dashboard très pratique (Netvibes) qui me permettait de balayer en un coup d’œil tous les titres de presse qui m’intéressaient.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

Pour l’écrit, chez CF2ID j’ai beaucoup apprécié l’accompagnement personnalisé. Cette formation m’a apportée beaucoup de structure, de cadre, dans mes révisions. Je savais exactement ce qu’il fallait réviser et c’était très ordonné, structuré et ça m’a permis d’avoir les idées claires (la tête pleine mais surtout bien faite !). Au niveau méthodologique j’ai aussi débloqué beaucoup de choses (par exemple pour la note de synthèse, initialement je ne comprenais pas vraiment le but de cet exercice). Et j’ai trouvé aussi absolument super de pouvoir poser des questions quand j’en avais besoin (d’échanger aussi par écrit, par téléphone, ou en visio pour l’oral). Et pour l’oral, la possibilité de s’entraîner, de se sentir aussi soutenue, de voir ce qui est bien ; ce qui est encore à travailler etc. : c’était très précieux.

  • Des conseils pour les futur·e·s candidat·e·s ?

S’organiser ! (le fameux rétroplanning)

Travailler régulièrement (tous les jours sauf le dimanche ! ;))

Avoir une vie équilibrée (essayer de faire du sport, souffler ; ne pas oublier de lire, de voir des choses qu’on aime et qui nous reposent et nous redonnent de l’énergie !)

Ne jamais perdre de vue le pourquoi on passe un concours (si ça a du sens, ça aide beaucoup dans les moments de découragement)

Et puis s’aider d’outils pratiques : le dashboard Netvibes pour avoir une vue générale sur l’actualité (presse générale, presse spécialisée). J’ai trouvé la chaîne YouTube “Fonctionnaire territorial” vraiment bien faite. Et surtout il fait un point régulier sur les questions d’actualité importante pour la fonction publique territoriale.

Merci Clémence

Se préparer au concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques : le témoignage d’E.

En reconversion professionnelle, E. a préparé et réussi le concours externe d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques principal de 2e classe en spécialité Documentation.

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

Graphiste dans l’édition pendant plus de 15 ans, j’ai suivi la licence professionnelle « Documentation – Métiers de l’audiovisuel » à l’INTD au Cnam à Paris en 2016 afin d’enrichir mon parcours et d’acquérir de nouvelles compétences. Puis, j’ai effectué plusieurs missions en documentation pour des fonds audiovisuels, en explorant diverses facettes du métier de documentaliste (responsable de photothèque, chargée de projet DAM).

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer le concours ?

La motivation principale a été de trouver une porte d’entrée aux métiers de la culture et du patrimoine. Les offres d’emploi sont attrayantes. Le concours est un plus quand on postule, on démontre sa motivation.

L’idée de travailler en région me plaisait aussi, quitter la région parisienne. Et un peu la sécurité de l’emploi et la possibilité d’être mobile au sein d’une structure.

  • Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque/centre de documentation (bénévolat, stage…) et si oui comment l’avez-vous trouvée (candidature spontanée, contact personnel, réponse à une offre…)

Lors de ma licence, j’ai fait un stage de 3 mois aux archives historiques d’EDF, qui a été fondateur pour moi. La formation à l’INTD était aussi très solide.

Puis j’ai appris de mes expériences professionnelles, très variées.

Par ailleurs, je réalise une veille assez active et suis investie au sein de l’ADBS, secteur audiovisuel. Le réseau est très important.

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle (approximativement ?)

Je ne suis pas du tout l’élève modèle ! J’ai essayé de planifier, mais travaillant à plein temps, avec le télétravail imposé et les confinements, je n’ai pas toujours trouvé la motivation.

Je me suis appuyée sur le programme CF2ID, les annales, les bouquins de révision… J’ai mis le turbo 4 à 6 semaines (avril-mai) avant la note de synthèse pour les exercices, la méthodologie.

J’ai aussi préparé en parallèle le concours d’adjoint du patrimoine pour me faire une idée de mes capacités à l’écrit (mars) et à l’oral (juin), pour apprivoiser les épreuves. Cela a été très formateur. J’ai pu mieux préparer l’oral pendant l’été, enfin surtout septembre, pour que tout soit frais dans ma tête, notamment ce que je ne connaissais pas du tout (la FPT). Côté métier, je me faisais assez confiance.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

Considérable. Que de bons conseils depuis le tout début : pour le choix des 2 concours, le choix de l’option, l’efficacité de la méthodologie, les retours constructifs, les écrits blancs, l’oral blanc, l’exposé de 5 minutes, etc. Le tout avec professionnalisme et bienveillance, surtout une grande connaissance des concours (questions, jury, attendus…). Je n’aurais jamais réussi seule.

  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

Travaillez plus que moi bien sûr. En dehors des connaissances et des capacités (écrit et oral), le parcours est long, il faut bien s’accrocher et se donner les moyens d’être disponible pendant plus d’un an (entre l’inscription et le résultat final).

Se préparer au concours de conservateur: le témoignage d’Élodie

Enseignante en reconversion professionnelle et lauréate du concours de conservateur d’État des bibliothèque, Élodie nous livre ici son témoignage

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

J’ai fait des études de lettres classiques, passé l’agrégation et fait une thèse. Puis j’ai été professeur de lettres classiques en lycée pendant sept ans. C’est dans ce cadre que j’ai préparé le concours externe de conservateur des bibliothèques.

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer le concours de conservateur ?

Au bout de quelques années d’enseignement en lycée, j’ai souhaité connaître une évolution professionnelle que ne m’offrait pas la carrière d’enseignant. Le métier de conservateur des bibliothèques m’a attirée car il me permettait de réemployer des aspects de mon métier qui m’intéressaient (médiation culturelle, formation, pédagogie, lien avec la recherche dans la continuité de ma thèse) tout en me permettant d’accéder à un poste d’encadrement, à des responsabilités plus grandes et à une diversité de postes plus importante.

  • Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque ?

J’avais uniquement une expérience d’utilisatrice des bibliothèques…. J’avais tenté de postuler à des stages mais c’était trop compliqué à mettre en place notamment parce que j’avais déjà une activité professionnelle. Mais le manque d’expérience ne m’a pas été reproché à l’oral, dans la mesure je pense où je m’étais renseignée de façon concrète sur le métier de conservateur (notamment en en rencontrant plusieurs dans leurs bibliothèques).

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ?

J’avais commencé depuis quelques années à me renseigner de façon active sur le métier de conservateur, en rencontrant des conservateurs en poste, en visitant des bibliothèques. J’ai lu régulièrement les revues professionnelles. Cela m’a permis d’avoir une meilleure vision des problématiques du métier et une approche plus concrète du métier (très utile à l’oral). En parallèle, j’ai travaillé la méthode de la note de synthèse et de la composition. Cette dernière demande beaucoup de travail personnel : j’ai beaucoup lu, en m’appuyant sur la bibliographie fournie par le ministère et, pendant l’année de préparation, sur celle de CF2ID. Je faisais des fiches de lecture que je relisais avant les devoirs blancs puis avant les écrits. Je planifiais mes révisions en me faisant des programmes de lecture et un rétro-planning avant l’écrit. J’essayais de travailler le plus régulièrement possible, en prévoyant des plages horaire dans mon emploi du temps et en me fixant des objectifs par semaine. Je me suis appuyée notamment sur les découpages en thèmes proposés par CF2ID.

  • Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle (approximativement) pour préparer ce concours ?

J’avais commencé à préparer le concours environ trois ans avant de le réussir (je travaillais en parallèle et j’ai des enfants en bas âge). La dernière année, j’ai travaillé entre dix et quinze heures par semaine au moins je pense (plus quand je pouvais), réparties entre lectures, écoutes d’émission de radio sur l’actualité et la culture générale et exercices de composition et note de synthèse. J’ai travaillé de façon plus intensive avant les oraux.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

J’ai trouvé l’apport de CF2ID particulièrement précieux en ce qui concerne la maîtrise de la méthode des exercices de note de synthèse et de composition. Les devoirs corrigés et points de méthode m’ont vraiment permis de mieux cerner les attendus – assez précis – de l’écrit, ce qui m’a permis d’être admissible alors que j’avais passé une première fois le concours sans succès. Les bibliographies sont très complètes et permettent d’avancer progressivement sur différents thèmes. Enfin, la lettre de veille professionnelle envoyée régulièrement permet de compléter de façon très utile les connaissances nécessaires pour l’entretien sur la motivation professionnelles, qui demande d’avoir une approche vraiment concrète du métier, même si on n’a pas d’expérience directe du travail en bibliothèque.

  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

Tout d’abord, le concours de conservateur des bibliothèques se prépare dans la durée, ce qui permet de mûrir son projet professionnel… il faut arriver à l’oral avec une idée assez claire, assez concrète du métier. Ne pas avoir d’expérience du travail en bibliothèque ne m’a pas paru être un handicap, mais il faut pouvoir compenser en montrant qu’on peut se projeter dans le métier. Les discussions avec des conservateurs en poste, la lecture de la presse professionnelle, des mémoires de fin d’étude des conservateurs peuvent être utiles.

L’écrit est beaucoup plus académique. Le travail de la méthodologie est vraiment essentiel – et la préparation, notamment  de CF2ID permet de bien se confronter aux exigences de l’écrit.

En ce qui qui concerne la culture générale, il faut essayer de se construire une culture générale sans oublier l’actualité, qui occupe une place importante à l’oral. L’écoute de différentes émissions de radio (sur France Culture par exemple) et la lecture régulière de la presse sont utiles !

Se préparer au concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques : le témoignage de Mathilde

Mathilde a réussi le concours interne d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques principal de 2e classe en interne. Elle répond à nos questions :

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

J’ai obtenu un DEUST Métiers des bibliothèques et de la documentation et un master Histoire et critique des arts. J’ai passé plusieurs concours depuis la fin de mes études. J’ai été admissible au concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques en 2016 et au concours de bibliothécaire territorial en 2017.

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer ce concours ?

Je souhaitais évoluer dans ma carrière professionnelle, valider mes compétences et obtenir un concours qui corresponde à mon niveau d’études. J’ai beaucoup réfléchi en 2020 sur mon parcours professionnel et décider de préparer plus activement ce concours.

  • Quelle était votre expérience en bibliothèque et comment l’avez-vous trouvée (candidature spontanée, contact personnel, réponse à une offre…) ?

J’ai été vacataire dans une médiathèque pendant mes études universitaires à la suite d’une candidature spontanée. J’ai ensuite réalisé des remplacements dans une médiathèque située dans une ville de plus de 20 000 habitants, après avoir répondu à une offre d’emploi. J’ai enchainé plusieurs contrats dans cette même collectivité avant d’être titularisée, par voie directe. Je suis bibliothécaire référente de trois médiathèques intercommunales dans des communes de 700 à 2500 habitants depuis 2015.

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle (approximativement ?)

J’ai commencé la préparation du CF2ID en septembre 2020. J’ai travaillé entre 6 et 15 heures par semaine, sans compter mes lectures complémentaires (La gazette des communes et Livres hebdo chaque semaine et différents livres des éditions Electre/Cercle de la librairie, Presses de l’Enssib, ABF… ) et l’écoute, ou le visionnage, de sessions de formations et de journées d’études (congrès ABF, BPI…). Je me suis également abonnée à plusieurs newsletters et exploré attentivement les lettres de veille du CF2ID.

Je n’ai pas vraiment élaboré de planning mais j’ai décidé de consacrer environ 1 à 2 mois pour chaque thème de révision et de me mettre des dates limites dans mon agenda. Pour chaque lien exploré et chaque document lu, j’ai pris des notes thématiques que j’ai classé dans des dossiers en suivant les grilles d’auto-évaluation. Ces grilles m’ont permis de me rendre compte de ma progression au fil des mois.

Parallèlement, j’ai réalisé entre octobre et décembre les exercices concernant la méthodologie de la note de synthèse afin de pouvoir commencer à rendre les devoirs en janvier. J’ai commencé les devoirs de questions à partir du mois de mars car je souhaitais avoir parcouru une bonne partie des thèmes de révisions avant de m’entrainer.

Environ un mois avant les épreuves écrites (qui ont eu lieu en mai 2021), je me suis fait un vrai planning de révisions pour être certaine de finir les entraînements et de relire mes notes. J’ai également réalisé une liste des questions d’actualité du métier et regroupé toutes les fiches que j’avais constitué sur ces questions dans un dossier que j’ai relu quelques jours avant le concours.

Pour préparer l’épreuve orale (qui s’est déroulée en septembre 2021), en plus du module de préparation du CF2ID et de l’oral blanc, j’ai listé les questions possibles autour de mon exposé et les questions possibles d’actualité du métier. J’ai également parcouru, à l’aide d’un livre de préparation aux concours des catégories A et B de la fonction publique territoriale, les notions à connaître autour du fonctionnement des collectivités territoriales.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

Ce qui m’a le plus aidé, c’est de structurer mes connaissances et de les développer à partir du module de révisions proposé et des grilles d’auto-évaluation. Cela m’a permis d’avoir des idées et des exemples à donner sur l’ensemble des questions pouvant être posées à l’écrit et à l’oral. Les entraînements aux épreuves de note de synthèse ont été fondamentales pour identifier mes axes de travail et être prête par rapport à la gestion du temps le jour du concours. J’ai eu cependant besoin de faire des devoirs supplémentaires. Les devoirs de questions m’ont permis de faire le point sur mes lacunes.

  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

Je conseille de commencer sa préparation bien en amont du concours (au moins un an avant) et fournir un effort régulier mais adapté à sa situation personnelle. Je pense qu’il ne faut pas faire l’impasse sur une partie de la préparation (méthodologie, entraînements, révisions). Enfin, la motivation personnelle me semble être un élément clé pour réussir à aller jusqu’au bout de cette préparation.

Se préparer au concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques : le témoignage de M.

Lauréate du concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques externe, M. nous livre son témoignage pour retracer cette année de préparation.

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

Avant de passer le concours j’ai d’abord fait une licence en histoire et une en sciences de l’éducation. J’ai eu une expérience de 2 ans en tant qu’assistante d’éducation dans un collège. Je me suis ensuite orientée vers les métiers des bibliothèques suite à différents stages. J’ai passé le diplôme d’auxiliaire de bibliothèque avec l’ABF en 2016 puis le DUT métiers du livre et du patrimoine en année spéciale en 2018.

Puis en novembre 2018 j’ai été embauchée en tant que responsable contractuelle d’une bibliothèque municipale dans une commune de 1 400 habitants. J’avais donc quasiment 3 années d’expériences dans une structure avant de passer le concours en 2021.

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer le concours d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques ?

Je voulais d’abord avoir ce concours pour me permettre d’évoluer par la suite en tant que titulaire de mon poste, c’est une suite de mon parcours professionnel.

  • Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque  (bénévolat, stage…) et si oui comment l’avez-vous trouvée (candidature spontanée, contact personnel, réponse à une offre…)

J’avais eu plusieurs expériences en bibliothèques, notamment des stages trouvés avec Pôle Emploi. Puis ensuite les stages de l’ABF et du DUT qui sont un passage obligé de ces formations (il faut néanmoins faire les démarches de les trouver avec CV et lettres de motivation ) et j’ai ensuite eu mon expérience de 3 ans en tant que responsable contractuelle de ma structure.

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ?

J’ai commencé les révisions avec CF2ID en juillet 2020 (pour un écrit en mai 2021). D’abord il y a eu les révisions des thèmes principaux avec quelques exercices qui nous permettent d’apprendre à chercher les informations qui vont nous permettre d’acquérir les connaissances nécessaires le jour du concours. Je travaillais à côté avec des documents empruntés en bibliothèque (notamment sur des annales de concours, des livres sur la fonction publique, sur le concours d’assistant en lui-même).

Je me suis aussi abonnée à la Gazette des communes car mon point faible était la connaissance précise des collectivités (je savais les grandes lignes, mais cela ne suffit pas pour le concours), j’ai pris des renseignements auprès de mes supérieurs hiérarchiques et aussi auprès de mes référents à la bibliothèque départementale (du fait que j’étais déjà en poste dans une bibliothèque).

Je n’ai pas vraiment tenu un planning de mes révisions mais je me fixais des objectifs par week-end (moment où je travaillais sur le concours).

J’ai beaucoup lu les actualités des bibliothèques et des collectivités, me suis tenue au courant des diverses lois qui passait (notamment lors de la crise sanitaire) notamment sur le Net mais aussi grâce à une chaîne YouTube sur les collectivités territoriales qui aident bien quand on est plutôt quelqu’un qui a une mémoire auditive.

Je pense que je devais passer entre 5 et 6 heures par semaine sur l’apprentissage des connaissances en elles-mêmes + les heures d’entrainements à l’épreuve de questions et de rédaction de note.

Concernant l’oral, ne pas hésiter, en plus de l’oral blanc avec CF2ID, à tester votre entretien avec des amis ou de la famille. Ils ne sont pas du métier et n’y connaissent pas forcément grand-chose en bibliothèque mais ils pourront vous apportez de précieux conseils sur votre posture, l’intonation que vous utilisez notamment.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

CF2ID m’a apporté une rigueur de travail grâce aux différents exercices que l’on devait rendre. Une grande expérience du déroulement des concours et de ce qui est attendu lors des épreuves. Des conseils précieux mais aussi une confiance dans ce que je faisais ce qui m’a permis d’arriver aux épreuves sans grand stress car je savais que j’étais bien préparée !

Grâce aux tuteurs que l’on a pour les exercices et l’oral, on se met dans les vraies conditions du concours et c’est vraiment un plus que l’on ne peut pas trouver dans les livres seuls.

  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

Les futurs candidats ne doivent négliger aucun thème sous prétexte qu’il  ne sort pas beaucoup dans les questions. Avoir de la rigueur et de l’organisation dans les exercices demandés mais aussi dans les révisions.

Parfois, ça sera dur et on aura envie de faire autre chose que réviser ! Il faut se laisser respirer de temps en temps mais essayer de ne jamais perdre le rythme des révisions. J’ai passé plusieurs concours, en bibliothèque et dans d’autres filières, et je vois vraiment la différence entre ceux que j’avais préparé et ceux pour lesquels j’avais moins révisé.

Soyez sûrs que seules les révisions et une bonne préparation paient, et le concours ne se prépare pas en 2 mois mais sur plusieurs mois, bien avant les épreuves écrites !

Se préparer au concours de conservateur : le témoignage de Alizé

Lauréate de la session 2020 du concours, Alizé a accepté de témoigner de sa préparation au concours de Conservateur.

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

Après un double cursus à Sciences Po Bordeaux et l’Université Autonome de Madrid, j’ai travaillé pendant 3 ans dans organisation culturelle parisienne.

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer le concours de conservateur ?

Je souhaitais prendre plus de responsabilités dans mes fonctions tout en continuant à travailler en lien avec des publics. Le métier de conservatrice m’est apparu comme un métier riche permettant de renouveler régulièrement ses missions et son environnement de travail.

  • Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque  (bénévolat, stage…) et si oui comment l’avez-vous trouvée (candidature spontanée, contact personnel, réponse à une offre…)

Avant de passer le concours de conservatrice, je n’avais pas d’expérience en bibliothèque.

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle ?

Une partie de mon travail a résidé dans la réalisation de fiches organisées selon différents objets d’étude :

  • J’ai commencé par étudier les grands thèmes au programme du concours. J’ai identifié ceux sur lesquels j’étais à l’aise et ceux sur lesquels j’avais des lacunes pour travailler sur ces derniers en priorité. Pour ce faire, j’ai entrepris des lectures de manuels synthétiques et de cours universitaires.
  • Je me suis établi une routine de suivi de l’actualité quotidienne et une veille sur l’actualité professionnelle.
  • Pour progresser en culture générale, j’ai notamment travaillé autour de mes centres d’intérêt personnels pour approfondir mes connaissances autour de mes lectures, des expositions et des films que j’allais voir afin de pouvoir les mobiliser par la suite. J’ai pris l’habitude de m’informer chaque fois que j’entendais parler de choses que je connaissais peu.

J’ai également travaillé régulièrement sur des épreuves blanches en condition d’examen pour améliorer ma maîtrise de la méthodologie et bien gérer mon temps.

Quelques mois avant le début du concours, j’ai repris mes fiches pour réviser les notions que j’avais encore besoin de m’approprier.

Mon travail personnel représentait près de 4h par semaine au début de la préparation (un peu moins d’un an avant le concours). Dans les six derniers mois précédant le concours, mon temps de travail a largement augmenté pour atteindre les 12h par semaine environ. Mes plages de travail n’ont cependant pas toujours été régulières. Ayant occupé un poste à temps plein pendant toute la durée de la préparation, j’ai dû moduler mon planning de révisions en fonction de mes disponibilités et de ma fatigue. L’année de préparation a été marquée par le premier confinement lié à la Covid 19 et le report des épreuves qui m’ont permis de dégager plus de temps de préparation.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

La préparation de CF2ID a été salutaire pour plusieurs raisons.

  • D’abord, elle m’a permis de cadrer mon travail. J’ai pu me référer à des repères temporels et être suivie par des tutrices et tuteurs pour faire des points réguliers sur mon travail, ma progression et mon moral. Cela a été particulièrement important dans le contexte d’une préparation sur le temps long, que j’entreprenais seule tout en travaillant en parallèle.
  • Découvrant le milieu des bibliothèques à mesure que je préparais le concours, j’ai pu m’appuyer sur CF2ID qui réalise une veille très efficace et met à disposition des contenus qui m’ont permis de saisir rapidement les principaux enjeux et modes de fonctionnement de ce secteur professionnel.
  • Enfin, les corrections des devoirs, les oraux blancs et les échanges avec les tutrices et les tuteurs m’ont aidée à situer mon niveau, à mieux cerner les attentes du jury et ont constitué des repères certains pour progresser pendant toute la durée de la préparation.
  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

Bien que chaque candidat·e parte d’une situation qui lui est propre, je peux tenter de formuler quelques conseils généraux.

Je conseillerais d’abord de ne pas sous-estimer l’importance de la méthodologie. En effet, il me semble que les candidat·es qui se sentent à l’aise cette dernière bénéficient d’ores et déjà d’un grand avantage dans le cadre du concours, et ce quel que soit le sujet. S’astreindre à réaliser des entraînements en conditions d’examen à intervalles réguliers et à prendre en compte les corrections s’avère très efficace pour progresser au fur et à mesure.

Il est difficile de cerner les attentes des épreuves de culture générale à l’oral comme à l’écrit. On peut rapidement se sentir illégitime ou découragé·e face à la masse de connaissances que recouvre cette matière. Pour faire face à cela, je conseille aux candidat·es de considérer les épreuves de culture générale d’abord comme une manière de mobiliser leurs connaissances et leurs intérêts personnels qui varient en fonction de chacun·e. Il s’agit avant tout de cultiver et nourrir sa curiosité y compris dans le cadre de ses loisirs.

Enfin, sur un plan plus général, il faut garder à l’esprit que le travail de préparation du concours se fait dans le temps long. Il est naturel de traverser des périodes de passage à vide (pendant lesquelles on travaille moins) ou d’être confronté·e à des échecs relatifs lors la réalisation de devoirs blancs par exemple. Il ne faut pas pour autant se décourager car la progression se fait par petits pas et les résultats des concours réservent parfois de belles surprises.

Se préparer au concours de conservateur : le témoignage de Mona

Lauréate de la session 2020 du concours, Mona a accepté de témoigner de sa préparation au concours de Conservateur.

  • Quel a été votre parcours avant ce concours ?

Après un baccalauréat série économique et sociale, j’ai réalisé l’ensemble de mes études supérieures à Sciences Po Paris, de la licence au Master, où le cursus est pluridisciplinaire. J’ai ensuite travaillé deux ans en collectivité territoriale en tant que chargée de mission contractuelle.

  • Quelles ont été vos motivations pour préparer le concours de conservateur ?

Mon parcours académique et mon expérience en collectivité territoriale ont progressivement affirmé mon choix de travailler au sein de la fonction publique. Je souhaitais exercer un métier concret, permettant d’être au service d’un public donné et offrant la possibilité d’endosser des responsabilités et des fonctions d’encadrement. J’ai par ailleurs toujours eu un intérêt marqué pour le secteur culturel. La voie du concours de conservatrice me semblait ainsi correspondre à ces différentes aspirations.

  • Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque  (bénévolat, stage…) et si oui comment l’avez-vous trouvée (candidature spontanée, contact personnel, réponse à une offre…)

Je n’avais pas d’expérience préalable en bibliothèque avant de passer le concours. En revanche, j’ai sollicité plusieurs conservateurs ou conservatrices en poste ou en formation afin d’échanger sur leur métier.

  • Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle ?

Ma préparation s’est étalée sur environ un an. Avant d’entériner ma décision de passer le concours, j’ai lu des rapports et quelques ouvrages portant sur les enjeux qui traversent le milieu des bibliothèques aujourd’hui. Je me suis également renseignée sur les épreuves, le programme et la bibliographie recommandée. Dès la décision prise, je me suis inscrite à la préparation de CF2ID afin d’être accompagnée sur les aspects méthodologiques et de bénéficier de corrections de devoirs blancs. J’ai également établi un calendrier de révisions qui s’étalait jusqu’aux épreuves écrites. Il couvrait l’ensemble du programme et intégrait des phases de lectures thématiques, de constitution de fiches, d’appropriation de la méthode, d’entraînements aux épreuves, etc. De plus, je me suis constituée dès le début une bibliographie personnelle qui correspondait à mes besoins pour chaque thème du programme. J’ai ensuite appliqué ce calendrier de travail en l’ajustant au fil de l’eau. Travaillant à temps complet en parallèle des révisions, j’ai consacré à ces dernières, pendant un an, deux soirées par semaine et une journée par week-end (soit une moyenne hebdomadaire d’environ 15h), et, en plus, cinq jours complets tous les deux mois environ ainsi que trois semaines au cours de l’été.

  • Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

La préparation proposée par CF2ID m’a principalement aidée à travailler la méthodologie des épreuves écrites puis orales. Les supports écrits mis à disposition m’ont permis de me l’approprier progressivement. Je l’ai ensuite appliquée à travers les exercices puis les devoirs blancs proposés, qui ont été corrigés avec une grille d’évaluation précise. Ces entraînements m’ont ainsi fait progresser en comblant petit à petit mes lacunes, tout en prenant conscience de mes points forts. Pour résumer, l’accompagnement personnalisé, la progressivité de l’apprentissage et le suivi régulier ont facilité ma compréhension des épreuves et ma capacité à y répondre. Enfin, le fonctionnement à distance, permettant autonomie et flexibilité, correspondait à la manière dont je souhaitais organiser ma préparation.

  • Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?

Tout d’abord, vous assurer que le métier de conservateur.rice correspond aux fonctions que vous souhaitez exercer. Discuter avec des conservateurs.rices et lire la littérature professionnelle peut aider à avoir une idée plus précise du milieu professionnel et du métier, si vous n’avez pas d’expérience en bibliothèque.

Ensuite, organiser sa préparation permet de l’aborder plus sereinement. Planifier son travail en se fixant des objectifs en matière de thèmes à couvrir, de méthodes à maîtriser, de devoirs blancs à réaliser est motivant, car les avancées sont clairement perceptibles. La constitution de fiches synthétiques, de chronologies, de schémas, etc. à partir des lectures permet aussi de s’approprier les connaissances et de les problématiser. Avoir conscience que la maîtrise des épreuves et des thèmes du programme prend du temps amène également à conserver sa motivation et sa confiance en ses capacités sur le temps long. De même, alterner plages de travail et temps de loisirs, de repos, en restant entouré.e, est primordial pour tenir dans la durée, la préparation au concours pouvant être éprouvante physiquement et mentalement.

Enfin, au-delà de l’application d’un programme de travail, il me semble que rester ouvert.e à l’actualité, qu’elle soit professionnelle ou non, est important. Cela peut passer par la mise en place d’une veille de sources professionnelles, de journaux, l’écoute de podcasts, etc.