Réussir le concours de bibliothécaire territorial : le témoignage de L.

Voici le témoignage d’une lauréate du concours de bibliothécaire territorial en octobre 2023.

• Quel a été votre parcours avant ce concours ?

Après trois années de classes préparatoires littéraires en spécialité lettres modernes, je me suis orientée vers le secteur des bibliothèques en suivant un Master professionnel Métiers du Livre. Le Master m’a ouvert des portes (stages et contrats dans le domaine du livre). J’ai ensuite intégré une médiathèque de quartier dans un réseau en tant qu’assistante de conservation contractuelle en section jeunesse. Après l’obtention du concours d’assistante de conservation du patrimoine et des bibliothèques je me suis titularisée sur un poste de chargée des expositions patrimoniales dans une grande médiathèque tête de pont d’un réseau de bibliothèques.

• Quelles ont été vos motivations pour préparer ce concours ?

Après m’être forgé une expérience de terrain au plus proche des collections et des publics (accueil, actions de médiation) qui m’a nourrie professionnellement, j’ai eu envie d’être un peu plus dans le stratégique, dans la création de projets.

• Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque  et si oui comment l’avez-vous trouvée ?

Oui, en répondant à des offres.

• Comment vous êtes-vous organisé pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdomadaire ou mensuelle (approximativement ?)

Je ne suis pas un bon exemple car pour préparer le concours de bibliothécaire, j’ai en fait peu travaillé l’écrit. Je me suis « reposée » majoritairement sur les fiches et la veille réalisées pour le concours d’assistante, deux ans plus tôt. En revanche quand j’ai vu que j’étais admissible, j’ai actualisé ces connaissances (veille professionnelle : La Gazette des communes, le site du gouvernement, de la BPI, de la Bnf, Livres Hebdo et Actualitté, émissions radio et télé…). Pour le concours B, je menais une veille quasi quotidienne pendant les 4 mois qui ont précédé le concours et me suis beaucoup entrainée en temps réel (peut-être 4 notes de synthèse et 4 questionnaires). Mon conseil rétrospectif : n’attendez-pas les résultats de l’écrit pour préparer l’oral, continuez tranquillement votre veille et commencez à regarder la note de cadrage de l’oral.

• Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?

Les fiches méthodologiques et les conseils des professionnels lors des oraux blancs m’ont bien aidée à voir ce qui était attendu, notamment pour l’oral.

• Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futur.e.s candidat.e.s  – tant pour la préparation du concours que pour le déroulement des épreuves ?

Pour la préparation : n’attendez-pas pour réviser. Une fois inscrit au concours, commencez des fiches thématiques sur l’actualité des bibliothèques, par exemple une fiche « médiathèque et écologie », « médiathèques et numérique », « médiathèques 3^ème lieu », « l’extension des horaires en bibliothèque », « Les textes fondateurs, juridiques des bibliothèques »…avec à chaque fois des exemples concrets. Personnellement ces fiches m’ont aidée tant pour l’écrit que pour l’oral. Préférez des fiches sur ordinateur, sur un document auquel vous pouvez avoir accès à distance, et facilement modifiable (cloud). Ça vous permettra d’actualiser rapidement vos fiches et de les avoir toutes centralisées. Servez-vous de votre expérience de terrain pour la transformer en exemples. Entraînez-vous en parallèle à reconvoquer très vite vos connaissances (notes de synthèse, composition en temps réel) pour se mettre dans le bain de l’épreuve. Comme ça, les épreuves du jour J ne seront qu’un entraînement de plus.

Pour le déroulement des épreuves : la méthode et la gestion du temps vous sauveront : Faites-vous confiance. Pour la note par exemple, pensez-bien à rédiger le timbre et le plan apparent. C’est tout bête mais ce sont des points que vous pouvez gagner très facilement. Préparez un ou deux plans « types » assez simples que vous pourrez adapter aux différents sujets (type : I. A) Contexte B) Problèmes II) A) Moyens B) exemples). Une solution quand vous êtes en panne de plan peut-être de décomposer une même idée en une sous-partie théorique et une pratique (exemple : les réflexions sur l’extension des horaires – Rapport Orsenna / la mise en application de l’extension- exemples de bibliothèques). Sachez que quoi qu’il arrive, au bout de tant de minutes vous passez à la partie suivante. Ça permet d’éviter l’imprévu et d’avoir un travail fini ; même s’il ne vous semble pas parfait, le plus important c’est vraiment de proposer quelque chose d’achevé.

 Bon courage à tous !