En reconversion professionnelle, E. a préparé et réussi le concours externe d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques principal de 2e classe en spécialité Documentation.
- Quel a été votre parcours avant ce concours ?
Graphiste dans l’édition pendant plus de 15 ans, j’ai suivi la licence professionnelle « Documentation – Métiers de l’audiovisuel » à l’INTD au Cnam à Paris en 2016 afin d’enrichir mon parcours et d’acquérir de nouvelles compétences. Puis, j’ai effectué plusieurs missions en documentation pour des fonds audiovisuels, en explorant diverses facettes du métier de documentaliste (responsable de photothèque, chargée de projet DAM).
- Quelles ont été vos motivations pour préparer le concours ?
La motivation principale a été de trouver une porte d’entrée aux métiers de la culture et du patrimoine. Les offres d’emploi sont attrayantes. Le concours est un plus quand on postule, on démontre sa motivation.
L’idée de travailler en région me plaisait aussi, quitter la région parisienne. Et un peu la sécurité de l’emploi et la possibilité d’être mobile au sein d’une structure.
- Aviez-vous une expérience préalable en bibliothèque/centre de documentation (bénévolat, stage…) et si oui comment l’avez-vous trouvée (candidature spontanée, contact personnel, réponse à une offre…)
Lors de ma licence, j’ai fait un stage de 3 mois aux archives historiques d’EDF, qui a été fondateur pour moi. La formation à l’INTD était aussi très solide.
Puis j’ai appris de mes expériences professionnelles, très variées.
Par ailleurs, je réalise une veille assez active et suis investie au sein de l’ADBS, secteur audiovisuel. Le réseau est très important.
- Comment vous êtes-vous organisée pour cette préparation ? Avez-vous planifié vos révisions ? Quelle quantité de travail hebdo ou mensuelle (approximativement ?)
Je ne suis pas du tout l’élève modèle ! J’ai essayé de planifier, mais travaillant à plein temps, avec le télétravail imposé et les confinements, je n’ai pas toujours trouvé la motivation.
Je me suis appuyée sur le programme CF2ID, les annales, les bouquins de révision… J’ai mis le turbo 4 à 6 semaines (avril-mai) avant la note de synthèse pour les exercices, la méthodologie.
J’ai aussi préparé en parallèle le concours d’adjoint du patrimoine pour me faire une idée de mes capacités à l’écrit (mars) et à l’oral (juin), pour apprivoiser les épreuves. Cela a été très formateur. J’ai pu mieux préparer l’oral pendant l’été, enfin surtout septembre, pour que tout soit frais dans ma tête, notamment ce que je ne connaissais pas du tout (la FPT). Côté métier, je me faisais assez confiance.
- Quel a été l’apport de votre préparation chez CF2ID ?
Considérable. Que de bons conseils depuis le tout début : pour le choix des 2 concours, le choix de l’option, l’efficacité de la méthodologie, les retours constructifs, les écrits blancs, l’oral blanc, l’exposé de 5 minutes, etc. Le tout avec professionnalisme et bienveillance, surtout une grande connaissance des concours (questions, jury, attendus…). Je n’aurais jamais réussi seule.
- Quels sont les conseils que vous formuleriez aux futurs candidats ?
Travaillez plus que moi bien sûr. En dehors des connaissances et des capacités (écrit et oral), le parcours est long, il faut bien s’accrocher et se donner les moyens d’être disponible pendant plus d’un an (entre l’inscription et le résultat final).